Le titre Des jambes de fourmis à l’infini est emprunté à une pensée de Pascal, croisée dans Arpenter le Paysage¹ où Martin de la Soudière travaille sur la vision du paysage dans
 la littérature. Cette citation lui permet d’analyser l’approche de 
Jean-Loup Trassard, qui, à partir d’une impression générale, s’oriente 
vers la précision du détail et du particulier. C’est une manière 
d’interroger ce que produit la distance à laquelle on se place pour 
envisager un paysage. Ici, on se situe au cœur d’une fourmilière fictive : à partir de petits sons
 produits à l’atelier, je propose une situation qui plonge les 
auditeurices dans un moment où ça grouille, ça gratouille, ça stridule, 
où l’on est immergé dans un micropaysage animé. 
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Martin de La Soudière, Arpenter le paysage. Poètes, géographes et montagnards, Anamosa, Paris, 2019